Le combat de Grégory
Ne plus se taire…
Vainqueur de la Star Academy en 2004, Grégory s’est battu durant toute sa carrière pour faire oublier dans les médias sa maladie et exercer son métier d’artiste normalement. Mais peu de temps avant de nous quitter, toujours avec cet espoir fou de voir arriver cette transplantation pulmonaire qui aurait pu le sauver, il avait clairement exprimé sa volonté : « Je ne peux plus me taire. Une fois que je serai greffé, je ne me tairai plus ! »
Ne plus se taire, montrer au plus grand nombre la dure réalité de la mucoviscidose, raconter le véritable combat que mènent au quotidien et sans répit les personnes qui en sont atteintes, sensibiliser au don d’organes pour sauver des vies… Voilà quels étaient les souhaits de Grégory. Voilà ce qu’il avait au fond des tripes.
Aujourd’hui nous continuons son combat, fidèles à la promesse de ne jamais baisser les bras. Et c’est ensemble, et seulement ensemble, que nous gagnerons.
“Pour que plus jamais la mucoviscidose ne nous arrache ceux qu’on aime.”
Continuez son combat avec nous !
C’est ensemble, et seulement ensemble, que nous gagnerons.
La vie de Grégory Lemarchal
▲ Grégory naît le 13 mai 1983 à La Tronche, près de Grenoble. Mais en grandissant il sera très attaché à la région de Chambéry, en Savoie, où ses parents ont très vite déménagé.
▲ Rapidement les soucis de santé perturbent son quotidien. À 20 mois, peu de temps après noël, le diagnostic tombe : il est atteint de mucoviscidose.
NB : Depuis 2002, le test effectué à la naissance inclut systématiquement la recherche de cette maladie.
▲ Adolescent plein de vie, passionné de sport, Grégory joue au foot, au basket-ball et au tennis. Il devient champion de France de rock sauté en 1997 avec la formation chambérienne du Mambo Rock.
▲ En 1998, sous le regard de sa petite sœur Leslie, il entonne Je m’voyais déjà de Charles Aznavour lors d’une fête de famille. C’est sur cette chanson qu’il a découvert, quelques mois plus tôt, en vacances dans un camping, qu’il savait chanter…
▲ Moins d’un an plus tard, il se présente à l’émission Graines de star, sur M6. Il y interprète Le chanteur, de Daniel Balavoine. Première expérience à la télé, mais surtout premier frisson, sa passion se confirme…
▲ De concours de chant en castings, on lui propose d’intégrer la comédie musicale Belles Belles Belles comme doublure d’un des rôles principaux. Il a vingt ans, et préfère finalement décliner pour tenter sa chance autrement.
▲ Le 03 septembre 2004. Le public découvre en direct sur TF1 les élèves de la Star Académy, saison 4. Grégory chante Tous les cris les SOS, de Balavoine, avec Radia et Sofiane.
▲ Le 5 novembre 2004. Le temps est comme suspendu sur le plateau. En s’appropriant SOS d’un terrien en détresse, de Balavoine encore, Grégory offre un moment d’émotion intense et nue.
▲ Le 22 décembre 2004. Grégory remporte la Star Ac’ 4. Il va réaliser son rêve et enregistrer son propre album et partir pour sa première tournée, avec ses camarades de château. Après le cri de la victoire, il lance “Merci la vie !”
▲ En mars 2005, sort le premier single de sa carrière, Écris l’Histoire, avant l’album Je deviens moi dont il est tiré, un mois plus tard. L’album est certifié double-disque d’or.
▲ 26 janvier 2006. Grégory est sacré Révélation francophone de l’année aux NRJ Music Awards. Peu de temps auparavant, il s’est mis à écrire des textes de chansons pour la première fois, suite au décès de sa grand-mère qu’il aimant tant.
▲ Retrouver enfin son public ! Sa tournée solo l’emmène sur les routes de France, en Belgique et en Suisse, du 09 mai au 26 juin 2006. Grégory donne quatre concerts dans la mythique scène de l’Olympia à Paris. Le rêve était grand, son émotion est immense.
▲ Le 02 avril 2007. Alors qu’il commence à poser des voix pour son deuxième album, il doit être hospitalisé à l’hôpital Foch de Suresnes pour une nouvelle cure d’antibiotiques en perfusion. Il pense en sortir vite, comme à son habitude.
▲ Son état de santé se détériore subitement. Grégory a besoin d’urgence d’une transplantation pulmonaire. Faute de greffon, il s’éteint le 30 avril 2007.
▲ Il laisse un dernier message, à ceux qui comme lui souffrent de mucoviscidose : “Surtout, dites-leur de ne jamais baisser les bras.”