[Vidéo] Nous sommes tous donneurs d’organes présumés.
22/06/2018
Ce vendredi 22 juin marque la 18e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. L’occasion de rappeler le principe de consentement présumé inscrit dans la loi française, et le sens du don.
Ce vendredi 22 juin marque la 18e Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs. L’occasion de rappeler le principe de consentement présumé inscrit dans la loi française, et le sens du don.
La transplantation pulmonaire étant à ce jour le seul moyen de prolonger la vie des personnes atteintes de mucoviscidose quand l’insuffisance respiratoire menace de leur être fatale, l’Association Grégory Lemarchal a, dès sa création en 2007, fait de la sensibilisation au don d’organes dans son ensemble l’une de ses missions importantes.
Cette année, nous avons décidé de réaliser un clip avec la complicité de notre nouvelle ambassadrice, Alice Modolo, vice-championne du monde d’apnée.
En plongeant avec elle dans les eaux de la Méditerranée, nous faisons le parallèle entre la championne qui se prive d’oxygène pour réaliser un exploit, et les jeunes atteints de mucoviscidose qui se dépassent alors qu’ils sont progressivement, au fil de la vie, privés de cet oxygène vital. En contrepoint, une jeune femme, Karine, atteinte de mucoviscidose et greffée des poumons, exprime sa reconnaissance au donneur qui a permis de lui sauver la vie.
Ce film de sensibilisation permet avant tout de rappeler ou faire connaître la loi : nous sommes tous donneurs d’organes présumés.
En effet, au nom de la solidarité nationale, c’est le principe du consentement présumé qui a été choisi. La loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé.
Si vous ne souhaitez pas donner vos organes et tissus :
1. Le principal moyen pour vous opposer au prélèvement de vos organes et tissus après la mort est de vous inscrire sur le registre national des refus.
2. Sinon, vous pouvez également faire valoir votre refus par écrit et confier ce document daté et signé à un proche. En cas d’impossibilité d’écrire et de signer vous-même ce document, deux témoins pourront attester que le document rédigé par une tierce personne correspond bien à l’expression de votre souhait.
3. Enfin, vous pouvez communiquer oralement votre opposition à vos proches qui devront en attester auprès de l’équipe médicale. Une retranscription écrite mentionnant les circonstances de l’expression de votre refus de votre vivant devra être faite par les proches ou l’équipe médicale. Elle devra être datée et signée par vos proches et par l’équipe médicale et sera conservée dans le dossier médical.
En France, il n’existe pas de registre du « Oui » !
Enfin, il est bon de rappeler que nous pouvons tous être receveurs un jour…
Plus d’infos sur le site www.dondorganes.fr