La transplantation pulmonaire
La transplantation pulmonaire est l’un des moyen de prolonger la vie des personnes atteintes de mucoviscidose quand l’insuffisance respiratoire menace de leur être fatale. C’est une opération délicate, qui comporte des risques, car les poumons sont les organes les plus fragiles et sensibles aux infections. Si elle n’est en aucun cas assimilable à une guérison, elle demeure la seule façon de gagner des années de vie, et de meilleure qualité, sur la maladie.
Les patients greffés sont toujours atteints de mucoviscidose, même si les poumons greffés sont sains (donc non touchés par le gène défectueux) et vont permettre ainsi une fluidité normale du mucus présent dans les bronches. En revanche, la mucoviscidose existe toujours au niveau des autres glandes ou organes (sinus, pancréas, foie, intestins…) et les symptômes qui en découlent demeurent. D’autre part, les patients ont à prendre de nouveaux médicaments, quotidiennement et à vie, pour se battre contre une nouvelle forme de maladie : le risque de rejet aigu ou chronique.
Après la greffe, l’accent est mis sur la rééducation, la mise en œuvre d’exercices pour développer les capacités respiratoires et prévenir les infections pulmonaires. Il s’agit également d’améliorer la force musculaire et de diminuer les risques de phlébites et d’infections. La pratique d’une activité physique augmente les capacités d’endurance.
L’Association Grégory Lemarchal a placé la transplantation pulmonaire au centre de ses missions. C’est pourquoi elle cofinance d’importants programmes de recherche sur la transplantation pulmonaire et sensibilise sans relâche à la nécessité du don d’organes.