Hôpital Nord — Marseille
08/10/2012
Trois ans d’effort, pour un joli résultat !
Un service flambant neuf pour l’hôpital Nord a été inauguré le 8 octobre 2012.
Tout a démarré par une visite à l’hôpital Sainte-Marguerite, à Marseille, en décembre 2009. Le professeur Martine Reynaud-Gaubert (ci-contre avec l’équipe du CRCM), chef du service Pneumologie-Transplantation adultes, a accepté de recevoir l’Association Grégory Lemarchal. Ce jour-là, elle s’inquiète des futures conditions d’accueil de ses patients atteints de mucoviscidose ou greffés. Le service doit déménager à l’hôpital Nord, dans des locaux datant des années soixante. « Seul un rafraîchissement des peintures était prévu, se rappelle le professeur. Nous perdions énormément en qualité d’hébergement. Les chambres étaient dépourvues de salles de bains, il n’y avait pas de pièce d’accueil pour les patients et les familles… »
Près de trois ans plus tard, le 8 octobre 2012, était inauguré le nouveau service (voir diaporama ci-contre). Là aussi, les fonds débloqués par l’Association (près de 500 000 euros pour un budget total de 1,6 million) ont incité l’Assistance publique à trouver des ressources supplémentaires. Un soin particulier a donc été porté à la création de salles de bains sous l’œil avisé d’Eva, patiente greffée (et membre de notre Conseil d’administration) suivie justement à l’hôpital Nord, qui a donné son point de vue à chaque réunion : « Il fallait éviter de concevoir un endroit trop exigu ou oppressant, raconte-t-elle. Ce n’est déjà pas agréable en temps normal alors imaginez quand vous avez du mal à respirer, êtes relié à l’oxygène et devez subir les vapeurs d’eau chaude de la douche… » Les chambres seront également dotées d’équipements multimédias et d’indispensables rafraîchisseurs d’air. Comme de coutume, l’ensemble est supervisé par la décoratrice de l’Association. Tout est pensé et conçu pour que le patient se sente non pas à l’hôpital mais dans un lieu accueillant permettant de créer son intimité. « Il est important de préciser que tout cela correspond à nos normes strictes d’hygiène et de sécurité, ajoute le professeur Reynaud-Gaubert. Et nous constatons déjà les bénéfices pour nos patients, et pour le personnel soignant, qui sont plus sereins”.